Récemment, en ce mois de décembre 2008, une conférence-table ronde eut lieu sur le sujet, ô combien d'actualité:
La crise financière d'aujourd'hui à la lumière de celle de 1929.
Dans le prestigieux amphithéâtre du Centre Universitaire Méditerranéen (C.U.M.), promenade des anglais à Nice, il y avait foule: les 550 places assises étaient occupées bien avant le début.
En fait, il ne manquait que Christian Estrosi, maire de Nice, qui avait pourtant annoncé, publiquement et avec force qu'il serait présent mais, comme d'habitude, on l'a vainement attendu ...
En fait pour débattre d'un tel sujet qui a donc fait salle comble (une des 2 ou 3 fois au CUM dans l'année), il n'y avait que des journalistes et des professeurs d'économie universitaires, réunis autour du fougeux et toujours jeune (70 ans) Jean-François Kahn.
Or à la réflexion, un tel sujet outre les experts (professeurs, historiens, économistes, philosophes ...) et les journalistes, devraient réunir aussi les trois autres groupes:
1. Les politiques, mais on l'a vu plus haut, sont absents: inintéressés, incompétents? On ne les voit généralement qu'en période d'élection, sinon, il sont trop "pris" par les inaugurations, apéros en tous genres, soupers fins ...
2. Les décideurs, publics et/ou privés, ceux-la qui sortent des grandes écoles (ENA, Polytech, HEC ...) et qui ont un pouvoir réel: on les voit raremment! Discrétion; on peut parler de lobbys, de groupe de pression. Généralement on ne parle d'eux que quand ils sont confrontés à des affaires judiciaires.
3. Et surtout les banquiers: alors là "Botus et mouche cousue": on ne les voit jamais.
Pourtant aujourd'hui, ce sont eux qui sont accusés en premier chef pour être responsable de la crise financière; ce sont eux qui jouent avec l'argent des épargnants comme on joue aux machines-à-sous... et aucun n'a le courage de démissionner!
Il faut quand même se poser la question fondamentale suivante:
Comment a-t-on pu en arriver là, alors que les dirigeants (à tous les niveaux), dans toutes les banques sont triés sur le volet et qu'il sont souvent les jeunes les plus brillants de leur génération?
Peut-être que la réponse fut apportée à ce colloque par le Professeur Marseille de Paris I (Panthéon-Sorbonne), économiste, classé libéral pourtant:
...
la cupidité.